vendredi 25 décembre 2015

A Change at Christmas

Oh, if I could stop time
It would be a frozen moment just around Christmas
When all of mankind reveals its truest potential
And there is sympathy for the suffering
And there is sympathy for those who are suffering

And the world embraces peace and love and mercy
Instead of power and fear and as sure as I'm standing here
I swear it really does appear that a change comes over us
Yes, some kind of change comes over us

And it's glimpsed, it's glimpsed it for one shining moment
And this change, well, feels like a change that's real
But then it passes along with the season
And then we, we just go back to the way we were
Yeah, we go back to the way we were

The Flaming Lips - A Change at Christmas (Say It Isn't So)
Ego Tripping at the Gates of Hell (Warner Bros, 2003)

mercredi 23 décembre 2015

Cabins in the Woods

Rentrant par hasard ce début de semaine dans un "marché de noël épicurien" non loin de chez moi, je découvrais, entre autres jolies choses, deux séries d'affiches, l'une signée Cruschiform, et l'autre Zoran Lucić.

La première reprenait des illustrations créées par Marie-Laure Cruschi pour un livre Taschen consacré aux "cabanes" d'architecte.

(à voir ou à acheter ici - le rendu est superble)

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La deuxième série était intitulée "Sucker for Soccer". Stars et joueurs cultes de football y sont représentés sur des affiches graphiques et vintage, qui devraient typiquement plaire aux lecteurs de So Foot. Quelques exemples plus bas, ou .

dimanche 20 décembre 2015

2015, un palmarès

Contrairement aux années précédentes, c'est quasi-après tout le monde que je publie cette fois la sélection des albums que j'ai le plus écoutés et appréciés cette année. Ce retard m'aura permis une fois de plus de constater l'uniformité des tops des grands médias anglosaxons (dans le peloton de tête, on retrouve un peu partout Kendrick Lamar, Grimes, Jamie XX, Björk, Sufjan Stevens, Courtney Barnett et quelques autres).

Le palmarès que je vous livre est plus personnel - ceci constitue bien entendu une tautologie, dans la mesure où il émane d'un individu et non d'une rédaction entière. Cela signifie également qu'il y a nombre de sorties "incontournables" auxquelles je n'accroche pas du tout. Les disques que je cite ci-dessous sont simplement ceux que j'ai le plus aimés. Sans autre considération.
[Pas mal de réminiscences début 00's / fin 90's, constaté-je]



Les Albums
Shana Cleveland and the Sandcastles - Oh Man, Cover the Ground
Sufjan Stevens - Carrie and Lowell 
Esmerine - Lost Voices
Destroyer - Poison Season
Youth Lagoon - Savage Hills Ballroom
Built To Spill - Untethered Moon
FFS - FFS
L'Orange and Kool Keith - Time? Astonishing
Superpoze - Opening
Seoul - I Become A Shade


Mais aussi
Alabama Shakes - Sound and Color
Alex G - Beach Music
the Apartments - No Song, No Spell, No Madrigal
BadBadNotGood and Ghostface Killah - Sour Soul
Beach House - Depression Cherry
Bedhead - Live 1998
Blur - the Magic Whip
Brownbird - Axis Mundi
Cannibal Ox - Blade Of The Ronin
CocoRosie - Heartache City
Courtney Barnett - Sometimes I Sit and Think, and Sometimes I Just Sit
Deafheaven - Bermuda
Gomina - Prints
Gontard! - Repeupler
Grandbrothers - Dilation
Eartheater - s/t
Euros Childs - Sweetheart
Farao - Till It's All Forgotten
Fauve - Vieux Frère (Part.2)
Hamilton Leithauser and Paul Maroon - I Could Have Sworn EP
Julia Holter - Have You In My Wilderness
Krill - A Distant Fist Unclenching
Kurt Vile - b’lieve i’m goin down
Little Wings - Explains
Molly Nilsson - Zenith
Mount Eerie - Sauna
Odezenne - Dolziger Str. 2
Other Lives - Rituals
Rémi Parson - Précipitations
Rival Consoles - Howl
Siskiyou - Nervous


Les morceaux
(en plus de tous ceux figurant dans les albums ci-dessus) :
Air Waves - Milky Way ; Alex Calder - Moving Slow ; Le Bâtiment - Au sommet ; Le Bâtiment - Grand-Père ; Blank Realm - River of Longing ; the Chap - Guitar Messiah ; Computer Magic - Running ; Diiv - Dopamine ; Father John Misty - I Love You Honeybear ; Flavien Berger - Leviathan ; Floating Points - Silhouettes (I, II, III) ; Hayden - Orange Curtain Light ; Jay-Jay Johanson - I Love Him So ; the Keys - The Last Laugh ; Laura Marling - Gurdjieff's Daughter ; the Libertines - Barbarians ; Myka 9 and Factor - Famous Future Time Travel ; Oiseaux Tempête - Ütopiya / on living ; Oneohtrix Point Never - Sticky DramaThe Pretty Pickles - Heiter Kyte ; Ratatat - Cream On Chrome ; Sarah Neufeld - the Ridge ; Shamir - Make A Scene ; Small Black - Boys Life ; The Snails - Snails Christmas (I Want A New Shell) ; Tame Impala - Let it Happen ; Thousand - Eden ; Ultimate Painting - The Ocean ; Yo La Tengo - Friday I'm In Love


Des concerts
30/5 Bagarre @ Paloma / Nîmes
28/8 Moonface @ Le Cercle / Québec
31/5 BadBadNotGood @ Paloma / Nîmes

lundi 14 décembre 2015

Go ahead and change your life

What did you want to see?
What did you want to be
when you grew up?

To go away and not look back
And think of what the others say
To go ahead and change your life
Without regard to what is said
And everyone must do the same
You find yourself lost again
Forget the things you've left behind
Through looking back you may go blind

Atlas Sound w. Noah Lennox - Walkabout
LOGOS (Kranky, 2009)

jeudi 10 décembre 2015

[Playlist] I hope you die (by my side)

Beaucoup, beaucoup d'images sur ce blog ces derniers jours, si bien que, afin de varier les plaisirs, je publie une playlist surprise reflétant mes écoutes du moment.
Vous y entendrez notamment une chanson de Noël signée the Snails (side project de Future Islands), quelques friandises gourmandes, le morceau dingue par lequel j'ai découvert Eartheater, les soeurs Casady, l'ami Mark Kozelek, et un final Esmerine (dans mon top 2015?) + Sarah Neufeld (dans mon top 2016?)

Enjoy !
(ici, ou )


mercredi 9 décembre 2015

Précipitations / 2015 Best Album Covers (Part.5)

Avec ce cinquième et dernier volet se referme ma sélection des plus belles couvertures d'album pour cette année (selon moi, hein).
Bientôt suivra mon bilan musical.
A très vite !

Low, ones sixes

Remi Parson, Précipitations

Bertrand Belin, Cap Waller

blawan, hanging out the birds

All Get Out, Movement EP

Dungen, Allas Sak

mardi 8 décembre 2015

All Odds End / 2015 Best Album Covers (Part.4)

Quelques jours, et un premier tour d'élection régionale pas joli-joli plus tard...
Retour du Beau, et de ma sélection 2015 de pochettes d'albums

Hamilton Leithauser and Paul Maroon, Dear God

Mild High ClubTimeline

Brown Bird, Axis Mundi

the Mantles, All Odds End

Yonathan Gat, Director

(à suivre....)

vendredi 4 décembre 2015

Ready for you / 2015 Best Album Covers (Part.3)

Nous voici à mi-parcours de cette sélection de pochettes 2015
(3ème volet sur six)

f(x), 4 Walls

Merzbow / Jim O'Rourke / Akira Sakata / ChikamorachiFlying Basket

Hunter HuntedReady for you

Here We Go Magic, be small

(à suivre... lundi sans doute)

jeudi 3 décembre 2015

Universal Themes / 2015 Best Album Covers (Part.2)

Nous sommes "demain". Subséquemment, je publie le deuxième volet de ma sélection de pochettes d'albums pour cette année.
Des photos à nouveau, grâce auxquelles d'ailleurs on pourrait raconter des tas d'histoire, selon leur agencement. C'est bien entendu leur qualité esthétiques qui vaut leur présence ici.


Yumi ZoumaII

Kölsch, 1983

Oiseaux-TempêteÜtopiya

Turnsteak, Digitale Pourpre

Sleater KinneyNo Cities to Love

Sun Kil Moon, Universal Themes

Stealing sheep, Not real

(à suivre...)

mercredi 2 décembre 2015

Poison Season / 2015 Best Album Covers (Part.1)

Je l'avais annoncé, et entame donc ce jour ma sélection 2015 des plus belles pochettes de disques.
Ce premier volet est constitué de portraits photographiques.
A demain pour la suite !

FFS, s/t

CAR, My Friend

Destroyer, Poison Season

Emily King, the Switch

Carla MorissonUnbesso

Natalie Prass, s/t

Circuit des YeuxIn Plain Speech

(à suivre...)

dimanche 29 novembre 2015

Ce monde qui peu à peu se dévoilait à ses yeux

Dans "Résurrection", le lecteur assiste à l'éveil de la conscience sociétale du personnage principal (Nekhlioudov). Loin d'être confuses, ses pensées lui apparaissent "extraordinairement agiles et claires".


Et lui-même, effrayé de ce monde qui peu à peu se dévoilait à ses yeux, s'étonnait de l'avoir ignoré si longtemps, et de ce que les autres l'ignorassent encore.

Juré d'un procès, Nekhlioudov s'interroge ici sur l'efficacité, et le bien fondé de la prison (lire également à ce sujet les carnets de la maison morte de Dostoievski)


Même si ce garçon était de tous les êtres se trouvant dans cette salle le plus dangereux pour la société, en raisonnant sainement, que devrait-on faire de lui, maintenant qu’il s’est laissé prendre ?

Il est certain que ce n’est pas un criminel de profession, mais un homme comme les autres et qui en est arrivé là seulement parce qu’il s’est trouvé placé dans des circonstances qui engendre des individus semblables. Aussi est-il clair que, pour éliminer de tels êtres, on doit s’efforcer de supprimer les circonstances qui leur donnent naissance.

Or, que faisons-nous? Nous nous saisissons au hasard d'un de ces malheureux, en sachant fort bien que des milliers d'autres restent en liberté. Nous les jetons en prison, où ils sont contraints soit à une oisiveté totale, soit à un travail malsain et stupide en compagnie de gens comme eux affaiblis et brisés par la vie. Puis, mêlés aux plus dépravés criminels, nous les déportons aux frais de l’Etat, du gouvernement de Moscou dans celui d'Irkoutsk.

Nous ne faisons rien pour supprimer les conditions qui créent de tels êtres. Bien plus, nous favorisons les établissements dans lesquels elles prennent naissance. Ces établissements : les usines, les fabriques, les ateliers, les restaurants, les cabarets, les maisons de tolérance, sont bien connus de tout le monde. Non seulement nous ne les supprimons pas, mais nous les jugeons indispensables, nous les protégeons, nous veillons à leur bon fonctionnement.

Nous formons ainsi non pas un, mais des milliers de criminels, et lorsque nous en avons empoigné un, nous nous imaginons avoir fait quelque chose, avoir mis une barrière entre lui et nous. En le transportant du gouvernement de Moscou dans celui d’Irkoutsk, nous croyons avoir accompli notre devoir. [...] Nous les gens qui ne manquons rien, nous les riches, les cultivés, nous ne nous préoccupons pas de supprimer les causes, mais nous voulons tout arranger en le condamnant! C'est horrible. On ne sait s'il y a ici plus de cruauté ou de stupidité. Mais il me semble que l'une et l'autre sont poussées à leurs limites extrêmes"

Tolstoï, Résurrection (1899)

mercredi 25 novembre 2015

Album Cover of the Week

De la couleur, pour annoncer ma sélection des plus belles pochettes de l'année, qui sera publiée ici-même la première semaine de Décembre. Suivra mon palmarès album 2015.

Stealing sheep, Not real (Heavenly recordings)

samedi 21 novembre 2015

Living in fear

Quite an experience to live in fear, isn't it? That's what it is to be a slave.

Blade Runner, Ridley Scott (1982)

jeudi 19 novembre 2015

Quelque part en Savoie

(un peu l'image que je me fais de la Mongolie... les remonte-pentes en moins )

mercredi 18 novembre 2015

Anthem for doomed youth

C'aura été difficile, en ce début de semaine, de ré-écouter de la musique et de l'apprécier comme si de rien n'était. Surtout de trouver quelque chose capable, soit de coller à l'humeyr, soit d'y contrevenir. Le salut sera venu des Libertines, et de leur dernier album.



All I want is to scream out loud
And have it up with a mental crowd
Cause I believe somehow
The world's fucked but it won't get me down


the Libertines, barbarians
Anthems for Doomed Youth (Mercury, 2015)

jeudi 12 novembre 2015

Sometimes I just won't go

Sometimes I get so sad
Sometimes you just make me mad

It's a sad and beautiful world
It's a sad and beautiful world

Sometimes I just won't go
Sometimes I can't say no

It's a sad and beautiful world
It's a sad and beautiful world

Sometimes days go speeding past
Sometimes this one seems like the last

It's a sad and beautiful world
It's a sad and beautiful world

Sparklehorse, sad and beautiful world
Vivadixiesubmarinetransmissionplot (Capitol, 1995)


*
*        *

Pitchfork consacrait la semaine dernière un long et bel article à Mark Linkous de Sparklehorse. Il donne un bel éclairage sur ce que fût sa vie, sa musique... et sa mort (il devait mettre fin à ses jours le 6 mars 2010).
C'est à lire ici.

Linkous circa 2007. Photo by Timothy Saccenti

dimanche 8 novembre 2015

Man on the Moon

Près de 55 ans après la première incursion de l'Homme dans l'Espace, sa présence désormais continue (?) a tendu à banaliser une aventure restant pourtant sensationnelle. Des oeuvres de fiction récentes (Gravity, Interstellar) ont ré-introduit des images époustouflantes et ainsi réanimé l'imaginaire lié à l'espace. 
C'est dans ce contexte qu'on a dernièrement pu découvrir sur flickr plus de 8000 photos HD des missions lunaires de la NASA.


Un internaute en a compilé certaines dans une séquence en stop motion... et c'est "la vidéo du dimanche soir" 
(rubrique exsangue, avouons-le)

(à voir en plein écran... et éventuellement en coupant le son)

vendredi 6 novembre 2015

L’heure du loup


L’heure du loup, c’est l'heure où la nuit fait place au jour. C’est l'heure où la plupart des mourants s'éteignent, où notre sommeil est le plus profond, où nos cauchemars sont les plus riches. C'est l’heure où celui qui n'a pu s'endormir affronte sa plus violente angoisse, où les fantômes et les démons sont au plus fort de leur puissance.

L'heure du loup, Ingmar Bergman (1966)

mercredi 4 novembre 2015

Come Rain or Come Shine

La Slow Galerie fête ces jours-ci ses 2 ans. Pour cet anniversaire, 51 artistes célèbrent le Slow, en illustrant chacun une chanson.

Je publie ici une sélection resserrée d'affiches, et vous propose "Come Rain or Come Shine" de Chet Baker en guise de bande-son.
L'ensemble des affiches est bien entendu visible au 5 rue Jean-Pierre Timbaud (à Paris).

(Everybody hurts, REM) par Laurent Duvoux
(Come rain or come shine, Chet Baker) par Flore Kunst
(Killing me softly, Fugees) par CIAOMINISH
(Reality, Richard Sanderson) par Clémence Thienpot