mardi 29 juin 2010

Il ne faut pas confondre

OK Go
(ce groupe américain qui s'est fait une spécialité des vidéos virales. Ici, d'ailleurs, une capture d'écran de leur dernier clip, ambiance Stop Motion)



the Go Find (des Belges sur Morr Music)


et bien sûr, the Go! Team (made in UK)


Notez que tous les trois sont un peu frappés quand même..

lundi 28 juin 2010

Movie Poster of the Week

L'affiche originale était réussie, elle a été, comme souvent, re-designée pour la France, en moche quelconque.
Voici donc la version américaine.



Un peu comme le personnage joué par Ben Stiller dans le film, ce weekend, j'ai renoué avec la pratique de la compilation CD. Ca devait faire trois bonnes années que je n'avais pas fait ça! Hormis bien sûr mon émission Top Tape, dans le cadre de laquelle j'assemble et diffuse publiquement une mixtape bimensuelle.

D'ailleurs, sans doute que je mettrai ce volume hors série en ligne dans le courant de l'été, pour palier au manque créé par la pause estivale.
A suivre...

dimanche 27 juin 2010

Ils ne savaient rien de la vie

Après un premier extrait dans lequel le regard du narrateur était resté posé sur un couple au volant d'une voiture à un feu de circulation, voilà que l'image lui revient, à un moment où il aurait finalement bien d'autres choses dont se soucier.
Suite...

Le gouffre me parut encore plus profond que dans mon souvenir. Je fourrai la lampe électrique dans ma poche et commençai à descendre. Les échelons étaient humides, comme la dernière fois, et, si je ne faisais pas attention, je risquais de faire un faux pas. Tout en descendant, je pensais à la musique de Duran Duran, et au couple de la Skyline Nissan. Ils ne savaient rien de la vie, ces deux-là. Moi j'étais en train de descendre au fond des ténèbres avec une lampe de poche et un grand couteau, en essayant de supporter ma douleur au ventre. Et eux, tout ce qu'ils avaient en tête, c'était les chiffres du compteur de vitesse, un avant-goût de sexe, des souvenirs, des chansons de variété insipides qui montaient ou descendaient au hit parade. Evidemment, je ne pouvais pas leur reprocher ça, mais ils ne savaient pas, c'est tout.

Moi-même, si je n'avais rien su, je m'en serais tiré en évitant ce genre de singeries. J'essayais de m'imaginer, moi, au volant de la Skyline, avec la femme à côté de moi, écoutant Duran Duran tout en traversant à toute allure la ville dans la nuit. Je me demandais si cette fille enlevait les deux fins bracelet d'argent qu'elle avait au poignet gauche quand elle faisait l'amour. Ce serait mieux qu'elle ne les enlève pas, pensai-je. Même entièrement déshabillé, elle devait garder ces deux bracelets au poignet comme s'ils faisaient parti de son corps.


La fin des temps, Haruki Murakami (1985)

jeudi 24 juin 2010

Discs and Circles (Part.3)

Troisième partie de ce Crossed Covers qui pourrait bien ne jamais avoir de fin!
Des formes sphèriques, cette fois, plutôt...






Teenage Fanclub, thirteen (Creation, 1996)
LCD Soundsystem, s/t (DFA, 2005)
Jim O'Rourke, Bad Timing (Domino, 2001)
Anthrax, Stomp 442 (Nuclear Blast, 2005)
Turzi, B (Record Makers, 2009)
Broken Bells, s/t (Columbia, 2010)
Muse, the resistance (WEA, 2009)

un genre de beauté qu'on trouve partout

Il y a peu, j'ai lu un livre sur la couverture duquel était dessinée une licorne.
Oui, je sais, c'est dingue.

Les deux mains posées sur le volant, en attendant que le feu passe au vert, je bâillai très fort. Juste devant ma voiture était arrêté un énorme camion chargé de liasses de papier empilées jusqu'au ciel sur sa plate-forme. Sur ma droite se trouvait un jeune couple dans une Skyline modèle sport. Je ne sais s'ils étaient en route pour une virée nocturne ou en revenaient, mais ils avaient l'air de s'ennuyer passablement. La femme, dont le bras gauche, chargé de deux bracelets en argent, était appuyé à la fenêtre, jeta un coup d'oeil dans ma direction. Ce n'est pas que je l'intéressais particulièrement, mais, comme elle n'avait strictement rien d'autre à regarder, elle me regardait, moi. Pour elle c'était pareil: l'enseigne Chez Denise, les panneaux de circulation, ou ma tête. Je lui rendis son regard. Elle était plutôt belle, mais d'un genre de beauté qu'on trouve partout. Je l'aurais bien vue par exemple jouer le rôle de la meilleure amie de l'héroïne dans un feuilleton télé, celle qui va boire un thé dans un troquet avec elle, et lui dit: "Qu'est-ce qui se passe, ma chérie, tu n'as pas l'air en forme ces temps-ci". Elle n'apparaît généralement qu'une seule fois et, dès que son visage a disparu de l'écran, on oublie complètement à quoi elle ressemblait. Le feu passa au vert et, pendant que le camion devant moi redémarrait péniblement, la Skyline blanche disparut de ma vue en même temps que la musique de Duran Duran que diffusait la stéréo, en soulevant un nuage de gaz d'échappement.

C'est ce qu'on appelle "bloquer".
Tout au long du roman, cette image reviendra à plusieurs reprise à l'esprit du narrateur, comme l'illustrera le prochain extrait.

La fin des temps, Haruki Murakami (1985)

mardi 22 juin 2010

Tu te souviens de nous, étudiants?

Tu te souviens de nous étudiants,
je veux dire inscrits pour la sécurité sociale et les tarifs réduits,
de nos trente mètres carré pour mille quatre-cents vingt francs,
(en prime, le papier partout qui fout le camp)
de ces soirees interminables,
des spaghettis pour dix, des tâches de vin sur le canapé,
je passe des cendriers.

Tu te rappelles, la distribution de prospectus
à l'entrée du parking - promo sur les autoradios,
de ces gamins qui démarraient des BM' sans en avoir les clefs,
puis d'un signe de la main... Dégagez!

Qu'est ce qu'on est con à 20 ans,
c'est clair
mais quel plaisir on y prend,
tu te rappelles?
Toujours à contredire, nous deux contre la terre entière
Ce qui me rassure:
On est encore capable d'en faire autant

Aujourd'hui, maintenant...

C'est clair, on a aussi pris de grosses claques,
de celles qui foutent en l'air, qui marquent,
de celles qui font du mal aux confessions.
C'est sûr, on n'a pas été gâtés,
regarde ce qu'ils nous ont laissé :
De vieux reste d'idéologie qu'on a toutes vu se planter.
D'entrée on était vaccinés contre l'espoir naïf,
l'optimisme creux, les lendemains qui chantent, les jours heureux.
On n'a pas laché l'affaire pour autant,
il y a encore plusieurs sujets sur lesquels on est restés intransigeants
on rêvait de danger permanent,
de prise de risque perpétuel,
et quand vient la peur de la routine, des habitudes,
au quotidien la lassitude,
j'ai envie de te dire, regarde: on est vivants!
J'ai l'impression que ça suffit pour faire de nous des débutants
il y a tant de choses que nous n'avons pas vues
tant de choses que nous n'avons pas encore vécues
ensemble ou séparément
ensemble, aujourd'hui, maintenant

Expérience - Aujourd'hui, Maintenant
Aujourd'hui, Maintenant (Lithium, 2001)

lundi 21 juin 2010

Rien n'est plus pareil, tout s'est effacé

Alors que Ludo Pin sort un nouvel EP, un titre de son précédent album me revient en tête. J'aime beaucoup cette chanson, et en particulier son refrain.

Rien n'est plus pareil
Tout s'est effacé
Le goût du sucre
N'est plus le même
Les saveurs amères
Plus familières
Mais rien n'est plus pareil
Tout s'est dispersé
Les mystères de nos flemmes
Les ruptures de nos chaînes




Ludo Pin - Rien n'est plus pareil
s/t (Audiogramme, 2008)
www.myspace.com/ludopin

dimanche 20 juin 2010

Discs and Circles (Part.2)

Deuxième partie cette série de Crossed Covers. Ceux qui ont loupé le début peuvent toujours se reporter à cette page, qui prenait comme point de départ la pochette du dernier album de Caribou.

Autre piste, ouverte par Oversteps d'Autechre, un motif d'ailleurs déclinée sur l'album issu des mêmes sessions d'enregistrement .




Façon couronne maintenant...


En photo:


Merci pour toutes vos contributions.
Il reste encore deux parties (!)

Autechre, Oversteps (Warp, 2010)
Autechre, Move of Ten (Warp , 2010)
Baths, Cerulean (Anticon, 2010)
Fujiya & Myagi, Transparent Things (Cargo, 2008)
Flying Lotus, Cosmogramma (Warp, 2010)
Stornoway, Beachcomber'S Windowsill
(Beggar's Banquet, 2010)
DM Stith, Heavy Ghost Appendices (Asthmatic Kitty, 2010)
Ólafur Arnallds, and they have escaped the Weight of Darkness
(Erased Tapes, 2010)
Notwist, Neon Golden (City Slang, 2002)
Ortie, Un (delalune, 2010)
Rodrigo Leao & Cinema Ensemble, A Mae (PIAS, 2010)
Placebo, Battle for the Sun (PIAS, 2009)

[Edit: il me faut ajouter cette pochette de Bauhaus]



Bauhaus, The Sky's Gone Out (Beggars Banquet, 1982))

samedi 19 juin 2010

Il ne faut pas confondre

...Japanther (NYC) et Japandroids (Vancouver)



ni d'ailleurs Half Japanese (le groupe de Jad Fair)



ou encore Japan Sue
(plus récent et confidentiel, donc c'est moins risqué)


vendredi 18 juin 2010

Lost, les disparus

Bon sang, mais pourquoi lutter contre la surex', lorsque ca peut donner des photos aussi géniales!

Je consulte aujourd'hui les photos prises au cours de ce fameux WeekEnd corporate, que j'ai évoqué ici à plusieurs reprises. Celles de Gisèle sont juste fabuleuses...:

Toutes les scènes baignent dans une forte lumière blanche, qui leur confère un aspect étrange, ambiance fin du monde.

Des instants de vie figés...
les dernières photos qui auraient été prises, juste avant l'explosion nucléaire de la centrale du Tricastin.




jeudi 17 juin 2010

Sex, Dreams and Denim Jeans

Uffie est partout en ce moment, en couverture de Trax, en couverture des Inrocks et sans doute ailleurs. Je ne lis pas la presse musicale... mais je prends le métro !

Il faut dire qu'Uffie est plutôt mimi, alors forcément elle se retrouve en couv'. Il faut dire aussi qu'il y a un sacré plan promo autour de la sortie de son album. Uffie est d'ailleurs aussi sur Radio Campus Paris, puisque nous faisons gagner des maxis et des T-shirts. En même temps, ca ne date pas d'aujourd'hui, on a joué son premier single dès sa sortie, il doit y avoir quelque chose comme 5 ans. Mais si j'avais su, là, cette semaine, on aurait peut-être fait autrement. Fin de l'aparté.

Je reviens au plan promo, façon Blitzkrieg:
Mieux vaut une exposition maximale durant un minimum de temps, que le contraire. C'est d'ailleurs ce qui fait que certains annonceurs se paient parfois un couloir de métro entier. Le but est de créer de la notoriété (idéalement spontanée, sinon assistée). So what?

Peut-être l'avez vous remarqué, à la question "qu'est-ce que tu écoutes et apprécies en ce moment?", le fait de citer un ou des groupes non identifiés voile d'un nuage de déception (paradoxale) l'oeil de votre interlocuteur, pourtant curieux.
Ainsi, si je partage avec un collègue qu'en ce moment, je surkiffe Tame Impala ou encore Avi Buffalo, cela lui fera une belle jambe. Et à moins que j'ai à disposition un pitch marquant de journaliste (façon Gonjasufi, genre ouais, c'est un type qu'on a retrouvé dans le désert aux States, qui faisait de la super musique et que Warp a signé tout de suite), ces noms seront vite oubliés.

A l'inverse, le fait de citer un nom déjà entendu a une toute autre résonnance. Et pourra qui sait susciter une intention d'achat. De l'intérêt de créer de la notoriété, donc.

Uffie, c'est la pouliche du label Ed Banger, avec aux manettes Feadz, Sebastian et Mr. Oizo... Si j'étais vache, j'oserais le rapprochement avec l'album d'Alizée, produit récemment par la team Institubes.

En réalité, à la différence de la lotita, Uffie a toujours eu un pied dans l'underground... Vise-t-elle le mainstream de l'autre?

Je me faisais la réflexion que son single A.D.D. S.U.V. (feat. Pharell Williams) pourrait très bien être chanté par Madonna. La jeune femme lui a d'ailleurs chipé son producteur : Mirwais.

D'autres traits communs?



Uffie, Sex, Dreams and Denim Jeans (Ed Banger, 2010)
Madonna, American Live (Maverick, 2003)

mardi 15 juin 2010

Discs and Circles (Part.1)

Un grand merci à toutes vos contributions, en vue de la parution de cet article de Crossed Covers! A croire que le fait que je commence par publier l'article (comme habituellement) vous inhibe... je renouvellerai donc cette expérience. Enfin, pour peu que le sujet s'énonce clairement.

Ici, le rond.

Point de départ: les pochettes à la Caribou d'une part, et Autechre, d'autre part.

Je commence:




Ca, c'était the Music (souvenez-vous). Suivent toutes les déclinaisons de la pochette, sur divers maxis...




[Edit: j'ajoute ces deux pochettes]





Très chouette Artwork de Franz Ferdinand, sur lequel je reviendrai d'ailleurs cet été (si, si)
La suite un peu plus tard, histoire de ménager votre browser internet


Caribou, Swim (Cooperative Music, 2010)
Tokyo Police Club, Elephant Shell (Saddle Creek, 2008)
the Music, various releases (Capitol, 2002)
the Knife, Silent Shout (Cooperative Music, 2006)
Loney Dear, Dear John (EMI, 2009)
Franz Ferdinand, Darts of Pleasure (Domino, 2003)

vous me détestez parce que vous êtes tous morts...

...phrase prononcée par Dominique (Brigitte Bardot), 20 ans, s'adressant au jury de la Cour d'Assise, dans ce film de Clouzot.
Elle y incarne l'opposition à la société d'ordre gaullienne.


"Dominique ne croyait plus à la morale hypocrite de nos parents, au fond c'est cela qu'on lui reproche. (...) Elle devrait être jugée par des jeunes (...) nous pensons autrement, c'est tout."

La Vérité, Henri-Georges Clouzot (1960)

dimanche 13 juin 2010

tout est, tout a sa vie et appartient au présent

Je partageais récemment dans ces colonnes trois extraits d' "Un Homme qui dort", de Pérec, l'histoire d'un homme poussant à son paroxysme l'expérience de l'indifférence absolue en ce monde, jusqu'à ce que cette position se révèle intenable.

Après lecture de ce livre, C. de Londres m'écrivait récemment qu'elle y voyait aussi "une forme d'expression de l'expérimentation de la méditation bouddhiste ou de la tradition zen"...

Une résonnance que je n'avais pas perçue, puis qui m'est apparue évidente en relisant à la faveur d'un Paris-Brest en train, Siddharta d'Hermann Hesse.

Hermann Hesse est le roi du roman iniatique. On suit dans celui-ci le cheminement spirituel de Siddharta à la recherche de la sagesse ultime, celle qui mène au Nirvana:


Un but, un seul, se présentait aux yeux de Siddharta: vider son coeur de tout son contenu, ne plus avoir d'inspiration, de désirs, de rêves, de joies, de souffrances, plus rien. Il voulait mourir à lui-même, ne plus être soi, chercher la paix dans le vide de l'âme, ouvrir la porte au miracle qu'il attendait. "Quand le moi sous toutes ses formes sera vaincu et mort, se disait-il, quand toutes les passions et toutes les tentations qui viennent du coeur se seront tues, alors se produira le grand prodige, le réveil de l'Etre intérieur et mystérieux qui vit en moi et qui ne sera plus moi."


Ca, c'est au début du roman, par la suite, Siddharta cherche (et trouve) sa propre voie.

Là où ça devient intéressant, c'est que dans ce livre, comme dans celui de Pérec, la notion clef qui permet à la démarche spirituelle d'aboutir ou d'échouer, c'est le (rapport au) Temps. Ainsi le personnage du roman de Pérec se voit tiré de son rêve de ce qu'il n'a pu maîtriser le temps.

Le temps, qui veille à tout, a donné la solution malgré toi.
Le temps, qui connaît la réponse, a continué de couler.

Siddharta, lui, devient à sa manière l'alter ego de Bouddha, pour ce qu'il a compris du temps. A la fin de son existence (et donc du livre), on l'entend mener la discussion suivante :


- Est-ce que le fleuve t'a aussi initié à ce mystère: que le temps n'existe pas?
- Oui, Siddharta, lui répondit-il. Tu veux dire sans doute que le fleuve est partout simultanément: à sa source et à son embouchure, à la cataracte, au bac, au rapide, dans la mer, à la montagne: partout en même temps, et qu'il n'y a pas pour lui la moindre parcelle de passé ou la plus petite idée d'avenir, mais seulement le présent?
- C'est cela, dit Siddharta. Et quand j'eus appris cela, je jetai un coup d'oeil sur ma vie, et elle m'apparut aussi come un fleuve, et je vis que Siddharta petit garçon n'était séparé de Siddharta homme et de Siddharta vieillard par rien de réel, mais seulement par des ombres. Les naissances passées de Siddharta n'étaient pas plus le passé que sa mort et son retour à Brahma ne seront l'avenir. Rien ne fut, rien ne sera; tout est, tout a sa vie et appartient au présent.

Siddharta parlait avec enthousiasme, car la lumière qui s'était faite en lui le comblait de joie. Oh! toute souffrance n'était-elle donc pas dans le temps, toute torture de soi-même, toute crainte, n'étaient-elles pas aussi dans le temps? Est-ce que tout ce qui dans le monde pesait sur nous ou nous était hostile ne disparaissait pas et ne surmontait pas dès qu'on avait vaincu le temps, dès que par la pensée, on pouvait faire abstraction du temps?

Siddharta, Hermann Hesse (1922)


Je termine en citant les paroles qui me reviennent en tête d'une chanson d'Arnaud Michniak (Programme), déjà publiées ici:

la bataille ne se situe pas dans le temps / elle est le temps

samedi 12 juin 2010

Appel à Contribution

En vue d'un prochain article de la rubrique Crossed Covers, je recherche plein plein de pochettes d'albums ayant pour motif central un cercle, un disque (ou une sphère)... enfin, vous avez compris. Un peu comme celle-ci, quoi:



Si vous avez des propositions en tête, n'hésitez pas à m'en faire part en commentaire !

vendredi 11 juin 2010

Diamonds and Pearls

Vous avez dû voir, Top Tape Vol.19 est en ligne, feat. the Books, Sage Francis, !!! et, et... un concours pour gagner le nouvel album de Ratatat.

Bonne écoute ! Ca se passe sur le site de Radio Campus Paris, là :
http://www.radiocampusparis.org/?p=8904

La semaine prochaine, ce sera le dernier volume de la saison, avec à la clef des albums de Born Ruffians.

Be there

jeudi 10 juin 2010

Scout toujours

On aime son naturel et sa personnalité décalée, on aime sa voix, accompagnée à la guitare ou à la batterie. On aime ses chansons à vif, son regard, on aime la voir sourire, avec ou sans sa perruque blonde. On aime Emma Louise Scout Niblett…


A relire le texte d'introduction à la session de Scout Niblett sur Radio Campus Paris que je rédigeais en avril deux mille huit, il semble que j'avais déjà un faible pour elle. Aujourd'hui, c'est sûr, après son concert mémorable au Point Ephémère, lundi dernier, je suis amoureux.

Scout est une artiste assez ambivalente: elle semble parfois sage ou exhubérante, hésitante ou volontaire, femme ou enfant, mignonne ou négligée, tour à tour soumise à des pulsions de vie ou de mort.
Toujours l'oeil frise. Il y a des chouettes photos d'elle, sur son site:
http://www.scoutniblett.com/pictures/?page=1

En voici que j'ai prises lors du concert :





...sans parvenir toutefois à capturer les moments où, à la fin, d'une chanson, elle lève les bras en guise de victoire, l'air réjoui et espiègle.

Plus tard, elle ira s'assoir à la batterie interpréter :

we're all gonna die
we're all gonna die
we're all gonna die
we're all gonna die
we don't know when
we don't know how
we're all gonna die
we're all gonna die

and your beat kicks back like death


Scout Niblett
, your beat kicks back like death
The Calcination Of Scout Niblett (Drag City, 2010)

mardi 8 juin 2010

le point positchif

Les critiques TV de Libé / écrans.fr sont toujours très drôles...
Extrait

Patrick Le Lay avait rai… Non, on n’y arrivera pas. Patrick Le Lay avait raiso… c’est dur : Patrick Le Lay avait raison. Patrick Le Lay est un visionnaire. Patrick Le Lay est un menhir de la pensée. Combien de fois Libération s’est-il gaussé de l’ex-phare de TF1 dénonçant en 2001 les « sous-produits pornographiques » de M6, en l’espèce Loft Story qui rétamait les audiences de la Une ? Combien de fois daubâmes-nous sur l’incongruité d’une telle leçon de morale délivrée par le père de la télé trash ? Quinze fois, exactement, ce qui est beaucoup. Et totalement injuste depuis le 20 mai que la télé-réalité Dilemme a démarré sur W9, la filiale de M6. Là, d’accord. Sous-produit, ouais, et aussi pornographique, c’est sûr. Au point que le CSA vient de se réveiller d’un profond coma pour administrer à W9 une « mise en demeure » de respecter « la dignité humaine ». En l’occurrence, celle d’Ophélie qui, dans Dilemme, a dû faire le chien, laisse et gamelle incluses, contre quelques euros. En même temps, comme l’a dit Samir à Ophélie : le collier de chien « au moins, c’est accordé à ton soutchif. C’est le point positchif ». Et puis il s’en passe d’autres, dans Dilemme, de quoi adresser à Nicolas de Tavernost, patron du groupe M6, une « mise en cabane ». Alors hurlons avec les loups : houuuu que c’est laid toute cette jeunesse débauchée déguisée en saucisson (on vous expliquera). Sauf que la gargotière du concept Alexia Laroche-Joubert s’en tamponne le coquillard :« Dilemme, c’est la télé-réalité qui assume tout. » Tout ? Même pas cap.


lundi 7 juin 2010

better live than live blog



Quelques excuses à mes lecteurs attentifs, puisque le live blog de mon WeekEnd corporate n'aura finalement pas eu lieu.

Les contraintes et limites du genre l'ont emporté, et puis, en fin de compte :
"better live than live blog"

Quelques moments difficiles, donc, on s'en doute, d'autres, finalement plaisants (à bord d'un monocoque), avec un skipper de compétition, d'ailleurs en lisse le weekend prochain pour l'édition 2010 du Bol d'Or Mirabaud (600 bateaux au départ de Genève, pour un aller/retour jusqu'à l'autre extrémité), après avoir remporté la course l'an dernier.

Comment ça, "je dérive et change de sujet"?